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La Chapelle de Sainte-Croix est un but de promenade. Depuis le village le trajet n’est pas très long. Du terre-plein, la vue s’étend sur toute la baie de La Ciotat et les hauteurs qui l’encadrent. Le bâtiment est modeste. Son histoire est mal connue.

 

Avant la révolution, la chapelle appartenait à la confrérie des pénitents blancs, installée à CEYRESTE vers le milieu du XIVème siècle. Elle serait donc contemporaine des autres chapelles du village, aujourd’hui disparues. (XVIème ou XVIIème siècle). Les pénitents blancs en entretenaient et ornaient régulièrement l’autel. Peut-être y venaient-ils en procession ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En 1792, la révolution supprima les confréries de pénitents. La chapelle fut déclarée bien national. Son expertise donna lieu à un relevé qui lui attribua une longueur équivalent à 6,50 m et une largeur à 5,50 m. La valeur était fixée à 50 livres seulement (2,500 F de 1995). Mais la chapelle ne fut pas vendue. Sans doute échangée contre la chapelle Saint-Roch, elle devint propriété communale. Au cours XIXème siècle, le bâtiment fut restauré, doté d’une abside. Une grande croix, en bois, se dressa au milieu du terre-plein. Trois oratoires s’élevèrent entre le village et la chapelle. Les fidèles prirent l’habitude d’y monter le vendredi au mois de mars. Les processions y venaient pour la saint Philippe, le 3 mai, et surtout pour l’exaltation de la Sainte-Croix, le 14 septembre. Après la Grande Guerre, le site fut peu à peu abandonné. La croix disparut. La toiture se détériora. En mars 1944, les troupes d’Occupation y installèrent un poste d’observation. Bientôt tout le bâtiment menaça ruine. Le P. Hermann put cependant, vers 1972, sauver le crucifix, de bois doré, placé au-dessus de l’autel.

 

A partie de 1980, environ, ce fut le renouveau. La municipalité, le syndicat d’initiative, des CEYRESTENS  de bonne volonté y travaillèrent. La bâtisse fut, de nouveau, restaurée. Le terre-plein, aménagé, reçut une nouvelle croix, œuvre d’un artisan du pays. Les oratoires furent remis en état. Enfin, les processions du 14 Septembre reprirent, réunissant parfois une centaine de personnes.​